jeudi 19 mai 2011

Plan Marshall

Georges C. Marshall
Aujourd'hui, nous allons nous plonger dans nos manuels d'histoire pour expliquer les mots du jour: Plan Marshall.    
Ce plan a été proposé le 5 juin 1947 par le secrétaire d'Etat Georges C. Marshall. Ce plan généreux et intéressé, a permis de sauver l'Europe d'une crise économique mondiale hors du commun, après la seconde guerre mondiale. A l'époque, le président Truman consacre 13 milliards de dollars à la reconstruction européenne pendant 5 ans (1947-51).  Grâce à ce plan, il se protégea de la menace communiste, fournit des dollars à l'Europe à condition qu'elle répartisse elle-même ses besoins et qu'elle s'assure la répartition des crédits américains. Aujourd'hui on recommence avec d'autres pays et une autre menace.
Harry Truman































A présent, c'est au tour du président Obama de le remettre au gout du jour avec un large plan "post révolution arabe", officiellement appelé plan de soutien aux réformes démocratiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. En effet, ce jeudi, Barack a voulu montrer son soutien au monde arabe, en particulier à l'Egypte et à la Tunisie, fraîchement libérées de leurs tyrans en promettant de les aider financièrement dans leur reconstruction et dans leur transition vers la démocratie avec l'aide la Banque européenne pour la reconstruction et la développement (Berd). Il est à noter également que le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale et Banque Africaine de développement (BAD) oeuvreront aussi dans ce sens.

Barack Obama, ne s'est pas contenté d'annoncer des promesses de dons, il s'est également exprimé sur la mort de Ben Laden et l'affaiblissement d'Al-Quaida. On a vu un président qui met en garde et  qui recommande quand il évoque la situtation en Syrie et au Yémen. Il n'a d'ailleurs pas laissé en reste, le vieil ami de l'Amérique, le Bahreïn.


Mais ce n'est pas tout, le démocrate ne faisant pas les choses à moitié, a fait une autre proposition: la création d'un Etat Palestinien basées sur les frontières de 1967. Ce qui d'ailleurs ne réjouit pas son homologue israélien.
A l'heure actuelle, les mots "transition", "réforme", "démocratie" sonnent le temps du changement mais dans quelles mesures, dans quel laps de temps et surtout à quelles conditions?
Le moins qu'on puisse dire est que le prix Nobel de la Paix a du pain sur la planche. Reste à savoir si il y aura assez de pain pour tout le monde...
Pour le moment, on écoute après on verra si...





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