lundi 16 mai 2011
DSK
DSK, initiales de Dominique Strauss-Kahn, grand patron du fonds monétaire internationale, candidat présumé/potentiel/soutenu mais pas toujours à la présidentielle française de 2012. Ces trois lettres sont, depuis la nuit de samedi à dimanche, reprises à tour de bras dans toute la presse. Le socialiste se retrouve dans un sacré pétrin. Après la révélation de ses batifolages, il y a près de deux ans, l'étiquette de volage ne lui a pas été épargnée. De plus, les comparaisons avec un autre Don Juan (plus controversé) n'ont pas manqué à l'appel des critiques et autres informateurs. Mais il est bon de rappeler que Dom et Silvio ne sont pas les seuls (passez-moi l'expression) à s'être mis dans de beaux draps.
Mais aujourd'hui, c'est une autre affaire qui mène l'ancien professeur de l'ENA (École nationale d'administration) à la Une des journaux: DSK est accusé d'harcèlement sexuel.
L'homme n'est pas à sa première accusation, ni à sa première histoire à scandale.
Stéphane Guillon s'en souvient bien et sa satyre sur le big boss du FMI a d'ailleurs fait énormément de vues sur le net.
L'heure est grave: DSK ne bénéficie pas de l'immunité diplomatique, se trouve dans un pays où le système judiciaire est accusatoire (autrement dit c'est à son avocat de prouver son innocence). Il inculpé de sept chefs d'accusations différents et il risque jusqu'à 74ans de prison . Aujourd'hui, sa caution (d'un million de dollars tout de même) a été refusée. Et si ce n'était que ça, de vieilles histoires le rattrapent, on ne peut pas dire que cela arrange les affaires du "fmiste"
Le PS reste solidaire mais discret sur le sujet, loin du lynchage médiatique: on parle de triste nouvelle, de présomption d'innocence et pour les plus proches de complot. Certains détails sèment le doute dans cette histoire et on ne peut pas dire que DSK sous les barreaux est une idée qui ne ferait que des malheureux.
Des instincts primaires peuvent très bien empêcher un homme de poids d'aller aux primaires. Innocent ou coupable, c'est à la justice américaine d'en décider, seul les preuves et l'avenir nous le diront.
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