lundi 25 avril 2011

BLOCUS

Bonjour  l'internaute
Quelle période magnifique que celle du printemps! Les oiseaux chantent, les terrasses des cafés grouillent de monde, le soleil nous offre sa vitamine D. Tout pour être heureux et de bonne humeur mais (car il y a toujours un mais) la fin du mois d'avril et le mois de mai signifient autre chose pour les étudiants. Ce ne plus le temps des rires et des chants mais du blocus. Alors quand dit notre ami Le Robert. Blocus: n.m (1376 "maison de poutre"; du néerlandais blokhuis, même mot que blokhaus). Par extension (XVIIe): investissement d'une ville ou d'un port (V. Siège), d'un littoral, d'un pays entier, pour isoler,  couper ses communications avec l'extérieur.
Ce n'est évidemment pas de ce blocus là dont je vais vous parler mais du belgicisme homonyme. Sa définition a quelque similitudes avec celle du dictionnaire. Le blocus pour les étudiants belges, c'est la période où l'on se coupe de toutes communications extérieures (enfin presque), où l'on investit sa chambre ou la bibliothèque, le temps d'un mois pour préparer ses examens.

 Il y a plusieurs profils d'étudiants et plusieurs types de blocus.
  L'overbooké: celui qui n'a pas le temps. Travaux pratiques, travaux à rendre, livres à lire et examens à étudier, petit boulot,  éventuel animal ou être humain de compagnie à gérer le mettent dans une situation de stress intense l'oblige à faire un blocus "au jour le jour": en gros,  tant que je ne m'endors pas, j'étudie.

L'organisé ou l'as du planning: heures d'études, sport; cours,  repas et même les heures de sommeil sont planifiés. L'agenda devient sacrosaint et tout débordement menant à l'hystérie doit être évité. Un blocus "petit soldat" où l'organisé dort, mange et étudie de manière équilibrée.

Le procrastinateur ou l'amoureux de la pression: beaucoup d'étudiants se retrouvent dans cette catégorie. Entre gout du risque, inconscience ou défi, les raisons de remettre au lendemain un travail qui doit être fait aujourd'hui (voire hier) sont nombreuses. La vie estudiantine et ses activités extra-scolaires, les voyages, le temps libre, la famille, les amis ne font pas toujours bon ménage avec le concept de révision. Mais quand vient la semaine d'ouverture aux examens, appelés aussi par certains guerriers de l'étude: les hostilités, les morals connaissent une baisse de régime, les frigos sont dévalisés, le stress monte comme la marée provoquant parfois des nausées: le blocus "survivor" est déclaré. Plus rien d'autre ne compte à part les heures restantes avant l'examen.


Il n'y a pas de recettes miracles. Plusieurs endroits sont disponibles: bibliothèque, kot, chambre chez les parents, parc etc... Chacun a sa manière de travailler. Les uns, se lèvent de bonne heure, les autres préfèrent potasser de nuit. Vitamines, grignotage, caféine, taurine sont les différents petites choses qui aident à affronter plusieurs chapitres de savoirs. Sans oublier le plus important, la concentration et la foi: il faut y croire et se donner les moyens d'y arriver.

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