jeudi 23 juin 2011

BUG

Bonjour l'internaute! ça fait longtemps, n'est-il pas? Session d'examens oblige, je n'avais guère le temps de te faire part des nouvelles makiennes.
Ami web 2.0, je ne t'apprends rien quand je te dis que tout bon féru de la toile sait ce que veut dire un bug (informatique) mais histoire que ça soit clair pour tout le monde, voyons avec Robert. 
BUG  /bœɡ/ n.m-v.1975; mot angl. "bestiole nuisible" . INFORM. 2. bogue. Des bugs. J'avoue que sur ce coup-là, le dico est pas très causant sur le sujet, alors continuons à chercher la petite bestiole justement!


 Le grand dictionnaire terminologique nous en dit un peu plus. Il propose bogue (j'adore les Québécois). En définition nous avons: défaut de conception d'un logiciel ou d'un matériel se manifestant par des anomalies de fonctionnement.
Il ajoute que le terme anglais est attribué à la pionnière de l'informatique, Grace Hopper, qui, en recherchant la cause d'une panne sur un des premiers ordinateurs, finit par l'attribuer à une mite piégée entre deux contacts de relais. 
Grace Hopper c'est "juste" une mathémacienne de renom, elle fut, qui plus est, vice-amiral de la marine américaine, pionnière du développement de la technologie informatique. Sans oublier qu'elle a également participé à la conception du premier ordinateur commercialisé, Univac.


Grace Hopper devant l'Univac










En fait, "bug" est simplement le premier mot qui m'est venu à l'esprit quand j'ai lu cet article . Et oui, l'ULB fait dans le "total on line" pour les inscriptions! Non, ne crie pas ta joie trop vite en t'exclamant: "fini les files d'attente interminables!" Tout étudiant ulbiste sait à quoi sans tenir en matière d'informatique made in ULB. En gros, c'est un peu dans l'esprit, pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué?
Mise en situation: si tu cherches ton horaire d'examens ou les annonces de ta faculté, tu dois aller sur MONULB. Si tu as besoin d'envoyer un mail à l'un de tes profs, tu dois te diriger vers webmailParcontre si tu veux les résultats de tes examens, alors là, il y a encore une autre adresse selon ta faculté. Si ton prof est sympa, il met ses diapo et les ouvrages à lire sur l'UV (l'université virtuelle). Et, attends, non ne pars pas, j'ai pas fini, parce que pour les derniers tuyaux de l'examen de M. Untel (personnage fictif biensûr), il faut alors cliquer sur CandiULB


Respire, tout va bien, on s'habitue à surfer entre tous ces sites au bout d'un moment. Mais la chose à laquelle, il est très difficile de s'accoutumer, c'est le nombre incalculable de fois où tu te retrouves confronté à un... (attention suspense) BUG!!!
Si tu as de la chance, ton mot de passe sera accepté après quatre tentatives, le cas échéant, reste calme, ce n'est pas de ta faute. 
Je n'ai rien contre le progrès, je n'ai d'ailleurs pas eu de problèmes l'an dernier lors de mon inscription partielle  sur le net mais là, c'est autre chose, cela veut dire, plus de contact humain, ne plus avoir la possibilité de poser les trois questions stupides mais oh combien rassurantes à la dame du secrétariat. C'est aussi des jobs étudiants en moins les amis!
Franchement, avec tous les incidents informatiques que connait l'ULB, ne devrait-elle pas se concentrer sur l'amélioration et surtout la simplification de sa structure numérique avant de faire de nouveau projet?


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mercredi 8 juin 2011

Chacun son métier et les vaches seront bien gardées

"Chacun son métier et les vaches seront bien gardées" Bien dis l'ami! 



Cela vous dit quelque chose? A moi de vous en dire d'avantage. L'expression du jour est assez facile à comprendre. Cela signifie simplement que si chacun ne se mêlait que de ce qu'il connait parfaitement, tout irait pour le mieux.


L'auteur de cette judicieuse expression est Jean-Pierre Claris de Florian, un auteur de la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'artiste est mort bien jeune, à 39 ans seulement. Mais malgrè cela, il laissa derrière lui de nombreux écrits, en particulier des fables. Celle qui nous intéresse aujourd'hui est "Le vacher et le garde-chasse"



La fable florianesque nous raconte l'histoire du jeune Colin gardant les vaches de son père. Un jour, l'apprenti vacher, croisa sur sa route un garde-chasse fatigué de courir sans succès après un chevreuil. Ce dernier lui propose d'échanger leurs rôles. Colin partit donc traquer du cervidé à la place du garde-chasse après lui avoir confié le troupeau de vaches de son paternel.
Au cours de cette traque, Colin rate le chevreuil et blesse le chien du chasseur! Lorsqu'il revient dépité vers ses bêtes, il trouve le garde-chasse endormi. Le troupeau avait disparu, toutes ses vaches avaient été volées!


Le proverbe "Chacun son métier et les vaches seront bien gardées"  est en fait la morale de cette fable.

Cela confirme ce que chacun sait, à savoir qu'il est inutile de vouloir faire correctement le travail de quelqu'un d'autre, quand on ne dispose pas des compétences pour le faire. Par exemple, celui d'un médecin quand on est écrivain ou vendeur ou cordonnier ou boucher( liste non exhaustive). Regardez-ça plutôt, c'est du 100%  "De Florian". Seul problème: ce n'est pas une fable.


Chacun n'est réellement compétent que dans le métier qu'il a appris (enfin à priori...)
Pour la petite histoire, Colin a été corrigé par son père à coup de cormier. Reste à savoir ce que propose les "vachers" du XXIe siècle.

lundi 6 juin 2011

Le Grand Soir

Le Grand Soir: en voilà, un titre qui sonne à l'oreille. Cela ne vous fait-il pas penser à un quotidien belge? Et bien, c'est tout autre chose. Mais qu'est-ce donc?
C'est un site dont une amie m'a parlé à vrai dire. Et je peux vous dire qu'il n'y a rien de mieux que le bouche à oreille pour vous y mettre la puce. 
Ce média web est un journal militant d'information alternative dont la devise est " Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir" Très bien, allons y jeter un coup d'oeil.


Ce qu'on peut dire à première vue, c'est que ce site porte bien son nom. Dans "grand" comprenez vaste et varié. En effet, le Grand Soir compte 939 auteurs référencés. Auteurs ou journalistes? Je vous laisse vous emparer de vos dictionnaires. Ou encore, de vous faire votre propre définition.
Ce site propose une vingtaine de thèmes différents tels que les droits de l'homme, économie & social, environnement, ressources & santé, religions, figures historiques, politique, personnalités. Ils consacrent même des rubriques pour chaque continent du globe. En somme, voilà pourquoi intituler son site "Le Grand Soir" c'est pas mal du tout comme idée.



Qui sont les créateurs? Deux journalistes. L'un est  Maxime Vivas, également écrivain.
Après quelques clics, j'ai découvert que ce monsieur a écrit "La face cachée de Reporters sans frontières". Autant vous dire que M. Vivas est pas très copain avec Robert Ménart. De plus, il accuse même les médias d'omerta  sur son ouvrage.
Viktor Dedaj
Maxime Vivas


                                                   






L'autre est Viktor Dedaj . Anti-communisme à 20 ans, il fait un voyage à Cuba et devient un défenseur du régime de Fidel Castro. Et il y consacre d'ailleurs tout un site.



Ce média est l'un des nombreux enfants de la famille du web journalisme, autrement appelé journalisme web 2.0. La tendance politique ouvertement marquée permet aux lecteurs d'être conscient de l'approche (journalistique) et du positionnement rédactionnel de la majeure partie des web journalistes de cette presse numérique.
Si Rue 89, Slate, Street Press font des petits, chacun de ces sites offrent aux internautes des angles de vues différents. La diversité est un avantage indéniable de l'information internet mais il faut rester vigilent. Les principes de base du journalisme sont collecte, tri et diffusion. Mais avec une palette d'informations de plus en plus large, le lecteur doit lui aussi faire le tri dans sa collecte. Les amis de la toile ne sont pas tous journalistes. Cependant il est toujours intéressant de voir ce que chacun à offrir tout en gardant son sens critique au moment du clic.

 Bon surf et bonne lecture l'ami internaute.

jeudi 2 juin 2011

Torture

Une des barbaries les plus anciennes est à la Une de la presse: la torture. Pas n'importe laquelle, celle d'un enfant.
Comment définir un mot quand les actes commis dépassent ce qu'on peut imaginer? 
Hamza al-Khatib, 13 ans, disparu pendant un mois, torturé à mort(vidéo en lien: âme sensible s'abstenir) pour avoir participé à une marche contre le régime syrien.


La révolution numérique continue son chemin. En Syrie, depuis le 15 mars, le pays se soulève. L'interdiction de journalistes étrangers sur le sol syrien, fait d'internet, une source d'informations primordiale pour les contestataires. Les réseaux Twitter et Facebook et d'autres sont devenus indispensable pour relayer l' information. La toile permet également de "voir" la révolution. Les marches se multiplient et malheureusement les morts aussi.
Certaines images valent mieux qu'un long discours.

Il y a une semaine, on parlait de massacres.


Et quelques jours plus tard, un enfant devint l'icône de la révolution syrienne.